Congo
Les autorités congolaises répondent au rapport d’accusation de violation des droits de l’homme durant la période allant du référendum à l‘élection présidentielle.
Le ministre de la Communication, Thierry Moungala, remet en cause l’origine de ce rapport publié samedi. « Je n’apelle pas ce document un rapport, je l’appelle une pétition de principe politique. C’est un militant politique d’opposition qui était du reste un soutien à un candidat à la présidentielle du 20 mars dernier. Un rapport qui émanerait d’une organisation des droits de l’homme avec pour objectif de prévenir et de défendre les droits de l’homme devrait avoir une quasi clinique dans la précision des faits. »
Le rapport en question est une compilation d’une centaine de témoignages des proches de victimes, des acteurs de la société civile, des responsables de partis d’opposition et des déclarations gouvernementales. Les autorités congolaises déplorent l’aspect scientifique de ce document.
« J‘émets des réserves sur ces allégations. La notion de disparition en droit est complexe, explique le ministre de la Communication. La personne qui est censée avoir disparu n’est plus visible et ne peut donc pas témoigner. Les allégations de ce genre sont à manipuler avec d’extrêmes réserves et les autres erreurs factuelles du document. »
Un groupe d’organisations politiques et de la société civile congolaises sont à l’originie de ce rapport. Ils l’ont adressé au conseil des droits de l’homme de l’Onu et à la CPI.
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