Angola
Les journalistes angolais sont mécontents, ils accusent le pouvoir du président Edouardo Dos santos de vouloir museler les médias.
Au centre de leur inquiètude, la loi sur la communication de masse, récemment adoptée par le Parlement angolais. Pour les journalistes et les associations de défense des droits de l’homme, cette loi est ni plus moins qu’une négation de la liberté de la presse.
Cette nouvelle disposision instaure en effet un nouveau code de la presse, jugé trop repressif par les journalistes. En sus des frais que les organes de presse privés sont tenus de payer dorénavant.
“ C’est du suicide pour nous en tant que journalistes d’accepter cette loi. Je pense que le syndicat des journalistes devrai t mettre tout en œuvre pour l’arrêter. Nous ne pouvons pas le permettre. ‘’, a déclaré Mariano Bras, journaliste et directeur de la publication de l’hebdomadaire O Crime.
Au terme de ce texte, les journalistes locaux doivent être accrédités par l’organe de régulation des médias du pays. Le directeur de O Crime dénonce, je cite, ‘‘une volonté de faire disparaître certains journalistes’‘.
Des observateurs pensent qu‘à quelques mois des élections de 2017, Luanda veut ainsi régenter davantage les médias.
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