France
À une semaine du coup d’envoi de l’Euro, c’est une France secouée par la grogne sociale qui attend les supporters. Avec le risque d’une paralysie de la compétition. La contestation contre la réforme du travail est galvanisée par l’imminence de l’Euro.
“Euro ou pas Euro, nous sommes en grève depuis trois mois. Tous les moyens seront utilisés pour faire reculer le gouvernement.”
Dernière menace en date : la grève annoncée par les pilotes d’Air France, du 11 au 14 juin, en plein démarrage de la compétition de football.
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Le gouvernement lâche du lest
Face à cette fronde sans précédent, le gouvernement socialiste a ramolli sa position ces derniers jours et fait des concessions sectorielles, aux routiers, aux cheminots, aux intermittents ou encore aux chercheurs.
L’ancienne patronne du patronat italien a défendu ces réformes du travail : “Elles sont très importantes, pour attirer les investisseurs, pour avoir plus de compétitivité, a plaidé Emma Marcegaglia. Ce qui se passe n’est pas bon du tout. Bloquer les raffineries, bloquer les routes, ce n’est pas bon. J’espère que ça va s’arrêter et que la France va instaurer ses réformes structurelles, car elle en a besoin.”
A la SNCF, les cheminots ont décidé de la poursuite de la grève ce vendredi. Et des arrêts de travail ont été votés dans 16 des 19 centrales nucléaires françaises.
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