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Côte d'Ivoire : la session d'assises qui va juger Simone Gbagbo s'ouvre ce lundi

Côte d'Ivoire : la session d'assises qui va juger Simone Gbagbo s'ouvre ce lundi

Côte d'Ivoire

Le procès de l‘épouse de l’ex-président ivoirien s’inscrit dans le contexte d’une série de procès pour des crimes commis durant la crise post-électorale en Côte d’Ivoire.

Ce lundi marque l’ouverture solennelle de la Cour d’assises ivoirienne. Une session au cours de laquelle Simone Gbagbo sera jugée pour crimes contre l’humanité. D’après des sources judiciaires, son procès devrait débuter à la fin du mois de mai.

Selon les mêmes sources, la session d’assises durant laquelle elle comparaîtra devrait durer deux mois. Du côté des avocats de Simone Gbagbo, l’on dénonce une instruction bâclée. “Le dossier est vide, s’ils la condamnent, ce sera pour faire plaisir au président Alassane Ouattara, Il n’y a pas de preuves”, a déclaré son conseil, Rodrigue Dadjé, cité par RFI.

Rappelons que la Cour de cassation ivoirienne a rejeté le 21 avril dernier le pourvoi en cassation de Simone Gbagbo, ouvrant définitivement la voie à son procès pour “crimes contre l’humanité” et “crime de sang”.

L‘épouse de Laurent Gbagbo – actuellement jugé à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI) -, a été condamnée en mars 2015 à 20 ans de prison, notamment pour “attentat contre l’autorité de l’Etat”, lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Elle est actuellement incarcérée à Abidjan.

Considérée comme une protagoniste majeure de la crise, celle qu’on surnomme l’ancienne “Dame de fer” est également poursuivie pour “crimes contre l’humanité” par la CPI. Mais Abidjan refuse son transfèrement à La Haye, affirmant être en mesure d’assurer à l’ex-Première dame une justice exemplaire sur le sol ivoirien.

La crise postélectorale est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010. Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.

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