Allemagne
Le plus grand salon d’Europe consacré à l’aviation générale a eu lieu récemment à Friedrichshafen, dans le sud de l’Allemagne.
Appareils ultra-légers, électriques, planeurs, jets d’affaires, hélicoptères… Il y avait de quoi ravir les amoureux de l’aviation et de l’innovation. Car ces petits aéronefs sont toujours plus surprenants. Les constructeurs regorgent de créativité et de génie, notamment pour améliorer la sécurité des passagers. Et sur ce point, la tendance est au parachute de secours, non pas individuel, mais pour l’ensemble de l’avion.
Un parachute intégré dans le nez de l’appareil que les passagers peuvent actionner, en cas de panne de moteur par exemple. C’est ce que propose notamment Cirrus Aircaft :
Le parachute qui est sur cet avion s’appelle CAPS, pour Cirrus Airframe Parachute System. Nous avons un parachute sur chaque avion que nous avons conçu, soit 6.300. Si le pilote est dans une situation de détresse, quand plus rien ne fonctionne, quelqu’un dans l’appareil peut tirer une poignée et tout l’avion va descendre sous un parachute, explique Todd Simmons, de Cirrus Aircraft.
Mention spéciale pour les drones et clin d‘œil de la technologie aux handicapés
Autre vedette de cet Aero 2016 : les drones. Certains ont eu l’opportunité de piloter dans un hangar ces petits appareils volants. Grâce à des lunettes spéciales et à une caméra embarquée, c’est comme si l’on se trouvait à bord du drone. Quelque 3 millions de drones seraient aujourd’hui en circulation. Mais la drone mania souffre encore d’un manque de réglementation, comme le souligne Uwe Nortmann, directeur général de UAV DACH, une association allemande dédiée aux systèmes aériens sans équipage.
Il n’y a pas de restrictions légales. L’utilisation est en fait la même que pour les modèles réduits d’avion. Il n’y a pas de règles en dessous d’un poids de cinq kilos. Ce qui signifie que n’importe qui peut acheter un drone sur Internet ou dans un magasin et peut l’utiliser sans savoir ce qu’il fait.
Les pilotes de drones doivent être conscients de leurs responsabilités et des risques. Et cela n’est possible qu‘à travers un entraînement spécifique, qui n’existe pas encore. Il n’y a pas de réglementations pour les licences, il n’y a pas de formations dans les clubs, sauf dans les associations d’aéromodélisme où les membres apprennent les uns des autres. Ils apprennent ce que nous appelons la “conscience de l’aviation, ajoute-t-il.
L’Aero 2016 s’est penché également sur le sujet du handicap. Là aussi, des alternatives sont possibles, y compris faire du parapente en fauteuil roulant. Décoller et atterrir en fauteuil, c’est possible, grâce à l’innovation technologique.
Michael Amtmann a créé “Die Rolli Flieger”, un groupe d’intérêt pour les personnes qui souhaitent voler, malgré un handicap :
Les parapentistes qui ont des handicaps comme moi ont besoin d’un fauteuil roulant spécial avec un système de suspension et de grandes roues pour pouvoir décoller et atterrir sur un terrain bosselé.
Faire du parapente, piloter un avion, le rêve de voler dans les airs peut devenir réalité.
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