Brésil
La présidente du Brésil Dilma Rousseff est plus que jamais menacée de destitution. Soixante-cinq députés d’une commission représentative ont deux jours pour proposer un texte au Congrès. Trente membres de cette commission y compris Jovair Arantes son président, sont actuellement favorables à la destitution de Dilma Rousseff. Tandis que 18 sont contre et 17 indécis selon la presse locale O’Globo.
L’avocat général de l‘État brésilien et ex-ministre de la Justice de Mme Rousseff, José Eduardo Cardozo, avait dénoncé lundi devant la Commission une procédure dépourvue de fondement juridique sérieux et s’apparentant à un “coup d‘État sans baïonnettes”.
Le texte de la Commission doit être soumis la semaine prochaine à l’Assemblée nationale. Si les deux tiers des députés le soutiennent, il appartiendra in fine au Sénat de décider si oui ou non il convient d’ouvrir un procès en destitution contre Dilma Rousseff. La présidente sera alors écartée pour un délai maximum de 180 jours. Son vice-président Michel Temer prendra les rênes du pouvoir en attendant la décision finale des sénateurs. À l’inverse, Dilma Rousseff n’aura besoin que d’un tiers des votes pour sauver son mandat qui court jusqu’en 2018.
La présidente est accusée d’avoir sapé les institutions fédérales via des tours de passe-passe budgétaires selon l’opposition. Elle l’accuse également d‘être mêlée au scandale de corruption Pétrobras. Une affaire qui a dépouillé la présidente de son principal soutien, le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB). Michel Temer, membre du parti ainsi que vice-président de Rousseff, envisagerait désormais de faire équipe avec d’autres Partis.
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