Niger
En perspective à l‘élection présidentielle du 21 février 2016, l’opposition nigérienne exigeait la révision du fichier électoral, pour la tenue d’un scrutin transparent. Une mission confiée à l’Organisation Internationale de la francophonie qui a remis son rapport d’audit à la Commission Électorale Nationale Indépendante (Céni).
Ce lundi, les experts de l’OIF, chargés d’auditer le fichier électoral nigérien ont rendu public le rapport de leurs travaux. Selon le général malien Siaka Sangaré, chef de la mission des experts de l’OIF, “le fichier électoral du Niger en vue de l‘élection présidentielle du 21 février est fiable, sous réserve de la mise en oeuvre immédiate des recommandations de l’organisation”.
Un grand coup de balaiLes experts de l’OIF, après audit du fichier électoral contesté par l’opposition, ont relevé quelques anomalies que la Céni devrait corriger. L’organisation francophone a ainsi suggéré que soient supprimés du fichier, les noms de plus de 16.000 mineurs et ceux de 25.000 personnes “doublement inscrites, sur un total de 7.5 millions d‘électeurs. Elle a aussi demandé la suppression de 323 bureaux de vote qui ne contiennent aucun électeur, a affirmé le général Sangaré.
Un rapport qui fait consensusLe rapport de l’OIF a été favorablement accueuilli par tous les acteurs politiques nigériens. “Tout le monde est réconforté par le travail qui a été fait, nous sommes confiants et nous allons enfin pouvoir aller vers des élections transparentes”, s’est félicité Ousseïni Salatou, le porte-parole de l’opposition.
“Il y a moins d’ 1% des électeurs qui seront supprimés, ce n’est pas un problème, l’essentiel est que tout le monde se mette d’accord”, a commenté Alkassoum Indatou, le porte-parole de la majorité.
Outre le président Mahamadou Issoufou, au pouvoir depuis 2011 et candidat à sa propre succession, une dizaine d’autres candidats ont déposé leur dossier de candidature à la Céni. Parmi eux, le chef de file de l’opposition Seïni Oumarou, l’ancien président Mahamane Ousmane et l’ex-président du Parlement Hama Amadou, écroué depuis mi-novembre dans l’affaire dite des “bébés trafiqués”.
Les dossiers d’abord reçus par le ministre de l’Intérieur, seront ensuite transmis à la Cour constitutionnelle pour validation.
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