Ethiopie
“L’Afrique ne permettra pas un génocide sur son sol”, c’est l’avertissement qu’a adressé l’Union africaine au Burundi.”
Au moins 400 personnes ont été tuées au cours des violentes protestations qui ont suivi l’annonce de la réélection du président Pierre Nkurunziza pour son troisième mandat.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour les droits de l’homme, plus de 220.000 personnes ont quitté le Burundi en direction des pays voisins, depuis l‘éclatement de la crise le 26 avril dernier.
Des reporters sur place indiquent une flambée de la violence qui toucherait la capitale Bujumbura.
L’Afrique ne permettra pas un autre génocide sur son sol: #PSC Members reiterate.
— African Union Peace (@AU_PSD) December 17, 2015
Les tueries doivent cesser
Les membres du Conseil de sécurité de l’Union africaine réunis à Addis Abeba en Ethiopie, ont planché sur la situation au Burundi et appelé à l’arrêt immédiat des tueries.
Les membres du Conseil de sécurité de l’Union africaine réunis à Addis Abeba en Ethiopie, ont planché sur la situation au Burundi et appelé à l’arrêt immédiat des tueries.
Le communiqué final de cette réunion de l’Union africaine s’accentue sur l’urgente nécéssité de mesures pour mettre fin aux violences au Burundi.
Point d‘éclatement
En attendant, le haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein affirme que le Burundi est sur le point de basculer vers une guerre civile.
Il invite le Conseil spécial des droits de l’homme , la communauté internationale à prendre des mesures radicales et décisives pour empêcher une guerre civile au Burundi.
En attendant, le haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein affirme que le Burundi est sur le point de basculer vers une guerre civile.
Il invite le Conseil spécial des droits de l’homme , la communauté internationale à prendre des mesures radicales et décisives pour empêcher une guerre civile au Burundi.
Zeid Ra’ad Al Hussein a ajouté par ailleurs que “le futur de ce pays se trouve entre les mains de ces leaders”.
Pour lui, les Burundais doivent prendre conscience de leur responsabilité dans ce conflit qui les oppose et oeuvrer ensemble afin d‘éviter un génocide.
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