Angola
Lors de sa visite en Angola, le président américain Joe Biden a dévoilé une enveloppe supplémentaire de 600 millions de dollars pour le projet ferroviaire du corridor de Lobito.
Ce projet ambitieux prévoit la modernisation de 1 300 kilomètres de voies reliant l’Angola, la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie.
Cet investissement, le plus important jamais réalisé par les États-Unis dans un projet ferroviaire à l’étranger, vise à exploiter les riches ressources stratégiques de cette région, notamment le cobalt et le cuivre, des matériaux essentiels à la transition énergétique mondiale et au développement des technologies propres, comme les véhicules électriques.
## Un levier pour le développement économique
Le président angolais João Lourenço a salué cette initiative, soulignant son impact potentiel sur la croissance régionale. « Ce projet sera un pilier du développement économique, en intégrant les petites et moyennes entreprises dans la chaîne de valeur commerciale, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et de l’exploitation minière. Il favorisera une augmentation du commerce et de la croissance économique au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la région de l’Afrique de l’Est », a-t-il déclaré.
En plus de réduire considérablement les délais d’expédition, le corridor de Lobito transformera cette région en un pôle clé du commerce mondial. Il permettra également à ces pays de passer du statut d’importateurs à celui d’exportateurs de produits alimentaires.
Un impact durable pour la région
Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, a également exprimé son enthousiasme pour ce projet. Il a souligné qu’il pourrait « créer des dizaines de millions d’emplois » et « changer durablement la trajectoire de la région ».
## Un partenariat stratégique international
Le corridor de Lobito bénéficie d’un financement conjoint des États-Unis, de l’Union européenne et du G7, témoignant d’un partenariat stratégique visant à attirer davantage d’investissements privés occidentaux en Afrique. Toutefois, l’achèvement du projet s’étalera sur plusieurs années, une partie des travaux devant se poursuivre sous l’administration de Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier prochain.
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