Haïti
Le Premier ministre haïtien Gary Conille et le chef de la police ont visité mardi ce qui reste de l'hôpital universitaire de Port-au-Prince.
Ces murs, criblés de balles, témoignent de la violence des combats qui ont eu lieu dans ce centre hospitalier resté sous le contrôle des gangs pendant environ cinq mois. La police a repris le contrôle de la zone dimanche soir après un bref échange de coups de feu avec quelques membres de groupe armés encore présents : nous sommes ici pour reprendre notre hôpital. Des milliers d'Haïtiens, jusqu'à 1 500 personnes par jour, venaient ici pour se faire soigner. Aujourd'hui, l'accès aux soins leur est impossible. Un hôpital n'est pas une zone de guerre. Même dans les pires circonstances, les hôpitaux doivent être protégés a souligné Gary Conille, Premier ministre haïtien.
La police a repris le contrôle de la zone dimanche soir après un bref échange de coups de feu avec quelques membres de gangs encore présents. De nombreux autres hôpitaux et cliniques de la capitale ont été contraints de fermer leurs portes avec la recrudescence des attaques des groupes armés. Depuis février, le nombre de patients atteints de maladie grave dans le pays a presque doublé. La saison des pluies fait craindre des risques de propagation de maladies comme le choléra.
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