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Séisme au Maroc : la vie reprend doucement à Amizmiz

Un homme roule à moto à côté des décombres dans le village d'Imi N'Tala, frappé par le tremblement de terre, dans le centre du Maroc, le 5 octobre 2023.   -  
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FADEL SENNA/AFP or licensors

Maroc

Un mois après qu'un tremblement de terre a secoué le Maroc, tuant près de 3 000 personnes et détruisant des bâtiments dans des villages de l'Atlas, les habitants commencent à se débattre avec les défis posés par la reconstruction.

Aux côtés des tas de décombres où se trouvaient les habitations il n'y a pas si longtemps, les rythmes de la vie villageoise ont commencé à revenir à Amizmiz, à 58 kilomètres de Marrakech.

Des quartiers entiers se sont effondrés à Amizmiz et la réalité s’impose : le chemin vers la reconstruction sera long et ardu. Les résidents s'inquiètent du logement, de la reprise économique et du soutien psychologique de leurs amis et voisins.

Soukaina El Bouch a déménagé avec sa famille dans une tente à la périphérie de la ville. Vivre derrière des bâches en plastique, sans électricité, sans douche, sans cuisine ni toilettes, est difficile, dit-elle.

Le Maroc envisage d’offrir une aide aux familles pour reconstruire les maisons qui ont été détruites, mais cela n’inclura pas les locataires comme Khadija Rajifi, dont la maison est tombée lors du tremblement de terre.

Elle et d'autres qui n'avaient pas les moyens de posséder une maison avant le séisme dépendront d'une allocation de 2 500 dirhams (243 dollars), tandis que les propriétaires bénéficieront de fonds de reconstruction et seront autorisés à revenir après.

Bien que le tremblement de terre ait laissé des cicatrices physiques à Amizmiz, certaines entreprises ont rouvert leurs portes, leurs propriétaires étant déterminés à rebondir malgré les défis évidents.

Abderrahim Ait Boujemaa a rouvert son dépanneur il y a cinq jours après avoir fermé en raison des dégâts causés par le tremblement de terre.

Le magasin occupe le rez-de-chaussée d'un immeuble de trois étages où les murs extérieurs du premier et du deuxième étages semblent encore fissurés et ont besoin d'être réparés.

Même si certains clients sont revenus, la plupart ne l'ont pas fait, étant morts ou ayant fui. Ait Boujemaa s'inquiète pour les clients qui ont acheté des articles à crédit avant le tremblement de terre et qui ne sont pas revenus.

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