République Centrafricaine
Le 30 juillet prochain aura lieu en Centrafrique, le vote référendaire sur un projet de nouvelle constitution proposé par le président Faustin Archange Touadéra.
À quelques jours de cette consultation, l'ambiance à Bangui n'est pas à l'effervescence, mais aux interrogations. Si d'aucuns n'y voient pas l'utilité, d'autres plébiscitent le projet.
Pour l'opposition, qui appelé à boycotter ce vote, ce changement constitutionnel qui propose le retrait de la limitation des mandats sert le président Touadéra qui aura la possibilité de prolonger son mandat. Si le projet de nouvelle constitution ne rencontre pas l'adhésion d'une partie de la population, c'est sans doute parce qu'elle se sent délaissée par le texte.
"L'idée de la nouvelle Constitution ce n'est pas une bonne idée. Et j'interpelle les Centrafricains et Centrafricaines à prendre conscience, à bien réfléchir avant d'aller voter parce que la vie d'un Etat, d'un peuple dépend de la Constitution qu'elle adopte. C'est dans ce sens que je dirais non, et là, c'est ma décision : j'irais voter catégoriquement non " explique un Centrafricain.
Dans le projet de nouvelle constitution, le mandat des députés passe de 5 à 7 ans, désormais, les citoyens âgés de 18 ans pourront se présenter aux élections législatives. La suppression du Sénat laissera la place à un vice-président nommé par le président de la République.
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