Afrique du Sud
C'est un nouvel épisode d'une bataille judiciaire qui dure depuis plusieurs mois, en Afrique du Sud. Le groupe Amazon est finalement autorisé à construire son siège africain dans la ville du Cap.
Ce projet avait été suspendu par la justice sud-africaine en mars dernier, car le terrain est considéré comme sacré par les Khoïsan, des descendants des premiers habitants du pays. Un tribunal est revenu sur cette décision cette semaine,
Ils se disent « profondément déçus », les opposants au projet du géant du commerce en ligne Amazon, qui consiste à construire un immense complexe, pour un coût équivalent à 224 millions d'euros, dans la ville du Cap. Problème : le terrain choisi est considéré comme sacré par les Khoïsan, des descendants des premiers habitants d'Afrique du Sud.
Pas légitime
En mars 2022, la justice sud-africaine avait pourtant estimé que le droit fondamental à la culture et au patrimoine des peuples khoïsan était menacé et décidé de suspendre le projet. Décision annulée le mardi 8 novembre par le tribunal du Cap, qui considère que le militant représentant ces communautés devant la justice n'est pas légitime et qu'il a déformé le point de vue de certains de ses représentants, sans les consulter.
Opportunités économiques
Le projet d'Amazon divise. Des militants, des associations, un conseil traditionnel y restent opposés. Certains groupes le soutiennent, dans la mesure où les promoteurs ont accepté la construction d'un centre historique et culturel, géré par les communautés. La municipalité du Cap, elle, l'a approuvé ; elle y voit d'importantes opportunités économiques ainsi qu'en termes d'emplois.
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