Mali
Trois des 49 soldats arrêtés le 10 juillet dernier et écroués mi-août au Mali ont été libérés samedi à titre humanitaire. Il s'agit essentiellement des femmes du contingent ivoirien que Bamako accuse de tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat.
"Je voudrais vous annoncer que le président de la transition (...) du Mali Assimi Goïta a accepté (...) de procéder à la libération de certains prisonniers", a déclaré lors d'une conférence de presse à Lomé le ministre togolais des Affaires étrangères Robert Dussey.
Le magistrat en charge de l'affaire a approuvé la libération des trois soldates et l'abandon des charges contre elles. Ces femmes ont aussitôt regagné Abidjan samedi soir. Le président togolais qui assure la médiation a salué cette décision des autorités maliennes.
Par ailleurs, les autorités ivoiriennes ont promis de s'engager à respecter les procédures des Nations unies ainsi que les nouvelles règles et dispositions maliennes édictées, relatives au déploiement des forces militaires au Mali.
Dans ce dossier du déploiement du contingent ivoirien, l'Onu avait reconnu des dysfonctionnements dans une note adressée au gouvernement malien et admis que certaines mesures n'ont pas été suivies.
"Les discussions sont en cours pour que, très rapidement, les autres soldats en détention puissent retrouver leur liberté totale", a poursuivi M. Dussey.
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