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Burkina Faso : "un changement indispensable", selon Adama Coulibaly

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AFP

France

Deux jours après le coup d’état qui a renversé le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, une figure de l’opposition basée en France a commenté le putsch militaire.

Pour Adama Coulibaly, président du parti APP, cette situation est la conséquence d’une mauvaise gouvernance. Selon celui que l’on appelle Burkindi, le turnover est imminent : "Vous ne pouvez pas fermer une marmite et empêcher l'eau de bouillir - elle va exploser, et c'est ce qui se passe. Cela ne veut pas dire que c'était forcément le choix des Burkinabés, mais un changement était absolument nécessaire. Ce qui s'est passé est entièrement la responsabilité de l'ancien régime du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) et du président Kaboré, qui a lamentablement échoué. " a-t-il déclaré.

Figure de proue de la diaspora burkinabè en France, Burkindi a également souligné l'instabilité politique de la région. Le Burkina Faso, a d’ailleurs connu de nombreuses tentatives de coups d'État ces dernières années notamment en septembre 2015.

"La région était déjà déstabilisée. Peut-elle être déstabilisée davantage ? Avec toutes ces forces occidentales et africaines sur le terrain pour réduire le terrorisme, on voit que la situation se dégrade encore. Depuis plus de huit ans, nous avons la force Barkhane, la Minusma au Mali et aussi les forces spéciales, le Sabre au Burkina et les renseignements américains au Niger, la situation n'est pas maîtrisée." a ajouté le président du parti d'opposition APP.

Depuis lundi, le Burkina Faso est sous l'égide du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Cette junte est dirigée par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, un commandant régional dans l'est déchiré par les djihadistes.

La Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a annoncé la tenue d'un sommet virtuel vendredi pour évoquer la crise politique que traverse le pays.

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