Afrique du Sud
Un mannequin déguisé sur un terrain vague, une scène de crime improvisée à Hammanskraal, dans la province du nord-ouest en Afrique du Sud.
Ces étudiants policiers sont formés par l'équipe d'Elmarie Myburgh, la seule profileuse sud-africaine. À son compteur soixante-dix affaires de meurtre et 90 viols en série, elle a dressé le profil de chacun de ses criminels.
Parce que sur la scène de crime, c'est là où le suspect a laissé des traces, il montre quelle est sa personnalité. Vous le verrez sur les scènes de crime. Donc tout ce qu'il veut que les gens trouvent, tout ce qu'il fait sur les victimes est montré sur la scène de crime et c'est de là qu'on déduit ses traits de personnalité.
L'Afrique Ce pays, qui enregistre un meurtre toutes les 25 minutes et 115 plaintes pour viols par jour, pourrait compter des dizaines de criminologues, psychologues du crime et spécialistes des crimes en série. Mais la police sud-africaine souffre de coupes budgétaires qui ont dépeuplé ses rangs.
Les hommes vont davantage sortir et commettre des crimes pour montrer leur colère et leur impuissance, alors que les femmes préfèrent se faire du mal plutôt que d'en faire à d'autres personnes. On trouve donc plus d'hommes qui commettent ces crimes que de femmes.
Moins de deux meurtres sur dix sont élucidés en Afrique du Sud, des statistiques, que la police sud-africaine veut transformer en formant davantage plus de jeunes officiers au rang de profileurs.
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