Ethiopie
Alors que le climat est tendu entre le gouvernement et le Front Populaire de Libération du Tigré, la population locale condamne l'attaque du TPLF.
Les habitants de la région d'Amhara, au nord de l’Éthiopie ont choisi leur camp : en grande majorité, ils se disent prêts à soutenir le premier ministre Abiy Ahmedface aux troupes du front populaire de libération du Tigré (TPLF).
"Notre armée protège notre nation et maintient le pays uni. Alors que nous vivions jusque là en paix, le TPLF a frappé notre armée. Nous avons été blessés par cette attaque car des Éthiopiens ont été tués__", explique Zeleke Alabachew, un milicien local.
Anmut Mulat : "On ne peut être séparé ni par la langue ni par la religion"
Anmut Mulat, un administrateur local, est plus mesuré et prône l'union : "nous vivons ensemble depuis très longtemps, on ne peut être séparé ni par la religion, ni par la langue. La plupart des gens qui vivent dans ces régions sont chrétiens orthodoxes, donc nous partageons la même religion qu'eux."
Des paroles d'apaisement alors que ces derniers jours, la tension est montée d'un cran dans la région d'Amhara où les troupes du Front Populaire de Libération du Tigré auraient attaqué un camp de base de l'armée du gouvernement et fait de nombreuses victimes et de gros dégâts matériels.
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