Libye
Pas de candidats à des postes de pouvoir au dialogue inter-libyen de novembre.
C'est ce qui ressort d'une rencontre entre l'émissaire par intérim de l'Organisation des Nations Unies(ONU), Stéphanie Williams, et le président tunisien Kais Saied, ce lundi. pour privilégier l’intérêt national.
"Nous posons comme condition à toute participation à ce dialogue qu'ils se retirent des hautes fonctions gouvernementales. Cela inclut la présidence, le poste de Premier ministre, les ministères et les postes de souveraineté", a déclaré Stéphanie Williams.
La Libye est actuellement déchirée entre le Gouvernement d’Union Nationale (GNA) basé à Tripoli, et les hommes du Maréchal Khalifa Haftar, à l’Est.
Depuis décembre 2015, le processus politique a été mis à mal par l'offensive du maréchal Haftar qui a tenté, sans succès d'avril 2019 à juin 2020, de prendre le contrôle de Tripoli.
Les deux camps rivaux, encouragés par l'ONU, sont retournés en septembre à la table des négociations avec des réunions thématiques : institutionnelle au Maroc, militaire en Egypte et politique en Suisse.
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