Tunisie
En Tunisie, un tragique meurtre remet le sujet de la peine de mort en considération.
Le président tunisien Kaïs Saïed a évoqué la possible restauration de la peine de mort pour le responsable d’une double agression. L’homme aurait violé puis assassiné Rahma Lahmar, sa victime âgée d’une trentaine d’année.
Le chef de l’état tunisien s’est exprimé lors du conseil national de sécurité en dépit du moratoire sur la peine capitale en vigueur depuis 1991 :
"Chaque société a ses choix, nous avons nos choix et nos principes, et l'article existe. Nous lui donnerons (à l'auteur) toutes les conditions de la légitime défense, mais s'il est prouvé qu'il a tué une ou plusieurs personnes, je ne pense pas que la solution soit, comme certains le considèrent, de ne pas imposer la peine de mort".
Même si le président Kaïs Saïed n’a jamais caché ses idées très conservatrices, il n’empêche qu’en instrumentalisant ce tragique fait divers à des fins politiques.
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