Maltraitance sur mineur
En Angola, les abus sexuels envers les enfants augmentent. Les victimes ont parfois à peine deux ans.
C'est ce qu'a découvert la psychologue Ana Panzo, qui publie dans un livre les résultats de son étude d'un an sur les criminels emprisonnés dans neuf institutions dans trois provinces du pays.
"J'ai observé que la plupart des agresseurs sont des gens très proches des victimes, ils ont un lien familial: ce sont leurs frères et sœurs, leurs parents, leurs beaux-parents ou oncles et tantes," explique Ana Panzo.
"J'ai aussi étudié leurs motivations: la plupart parle de satisfaction sexuelle. C'est à cela qu'on reconnaît les pédophiles. Ils ont un comportement répétitif, compulsif, envers un ou plusieurs enfants."
"C'est même le cas d'individus dans une famille qui n'obtiennent de satisfaction sexuelle que lorsqu'ils agressent un enfant."
L'une des conclusions de l'étude souligne que les agresseurs citent souvent l'influence de la sorcellerie ou des forces occultes comme excuse afin de ne pas avoir à répondre de leurs crimes.
L'autrice, qui travaille en tant que psychologue pour le service pénitencier angolais, a travaillé sur le sujet pour son mémoire avant de décider que la gravité de ses découvertes méritait une étude poussée.
Le livre d'Ana Panzo paraît le 4 septembre en Angola.
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