Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Poutine et Erdogan discutent des violents combats en Libye

Poutine et Erdogan discutent des violents combats en Libye

Libye

Avec Associated Press

La crise en Libye au cœur d’une conversation téléphonique entre les dirigeants russe Vladimir Poutine et turque Recep Tayyip Erdogan. Les présidents russe et turque se sont notamment engagés à aider à établir le contact entre les belligérants de la crise et à apporter leur soutien aux efforts de médiation des Nations unies, indique un communiqué du Kremlin.

Ce contact intervient en pleine recrudescence des tensions dans le pays d’Afrique du Nord, où des combats opposent les forces du gouvernement d’union nationale – soutenu par l’ONU – aux forces du maréchal Haftar, qui contrôle l’Est du pays. Jeudi dernier, Haftar, dont une première tentative en avril de prendre la capitale Tripoli s’est soldée par un échec, a annoncé une nouvelle offensive. Depuis, de violents combats ont éclaté dans la banlieue sud de Tripoli.

Outre ce climat délétère, c’est surtout l’influence et l’interférence accrue des puissances alliées qui inquiète. Le gouvernement de Sarraj est soutenu par l’Italie, la Turquie et le Qatar, tandis que l’armée de Haftar est soutenue par la France et certains pays arabes clés, dont l‘Égypte, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite.

Ces derniers jours, la Turquie n’a pas caché sa volonté de renforcer son rôle dans la crise libyenne, en déployant notamment des soldats aux côtés des troupes du GNA. Une suggestion vivement rejetée par l’Egypte, grand rival régional d’Ankara. Mardi, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a dénoncé toute velléité de contrôler la Libye voisine, au surlendemain d’une rencontre à huis clos, dimanche, à Istanbul, entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et le dirigeant du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj.

La Russie, elle, se présente en équilibriste dans cette crise née de la chute de l’ancien leader Mouammar Kadhafi en 2011. Mouscou a maintenu des contacts avec les deux parties en conflit, mais le gouvernement de Tripoli a récemment accusé les entrepreneurs militaires russes de combattre aux côtés du maréchal Haftar – ce que Moscou a nié.

Voir plus