Libye
La Cour pénale internationale maintient la pression sur le maréchal Khalifa Haftar.
Mercredi, la procureure Fatou Bensouda a réitéré son mandat d’arrêt contre Mahmoud Mustafa Busayf Al Werfalli, l’un des chefs militaires du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de Benghazi, soupçonné d’avoir été impliqué dans la mort de 33 personnes.
La CPI avait lancé un mandat d’arrêt le 15 août à l’encontre du commandant militaire, qui serait responsable “de meurtre en tant que crime de guerre” dans le contexte du conflit armé non-international en Libye. De nouvelles pressions sur l’homme fort de l’Est auxquelles s’ajoutent celles des puissances internationales.
La Libye est déchirée par des conflits entre milices et deux autorités se disputent le pouvoir dans le pays : d’un côté, le fragile gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, et de l’autre, une autorité qui exerce son pouvoir dans l’est du pays avec le soutien du maréchal Haftar.
Plus d’un mois après le rapprochement des frères rivaux, Fayez Al Sarraj et Khalifa Haftar, voulu par la France , les dirigeants africains dénoncent une dissonance des interventions extérieures, dans les tentatives du règlement du conflit libyen.
“Rien n’est plus nuisible à nos efforts de solution de la crise libyenne que la contrariété des agendas et des approches des intervenants”, a déclaré le président de la Commission de l’Union africaine (UA) Moussa Faki Mahamat.
Le président de la commission de l’UA appelle à une résolution africaine de la crise libyenne.
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