Gambie
Le Parlement gambien a voté mardi la suppression de la limite d‘âge à la présidentielle, en vigueur depuis 1997.
La nouvelle Gambie promise par le nouveau gouvernement prend peu à peu forme. Après avoir lancé une purge au sein de l’administration, la nouvelle équipe d’Adama Barrow s’attaque désormais à la Constitution. Premier acte, la suppression de la limite d‘âge pour la présidentielle. Cette mesure, fixée par une révision constitutionnelle en 1997, était également valable pour les candidats au poste de vice-président.
Un projet taillé pour Fatoumata Jallow Tambajang
Ces projets devraient « faciliter et encourager la désignation de personnes qualifiées, compétentes et expérimentées dans les juridictions ou à la fonction ».
Elle a donc été modifiée mardi par un vote des députés, presqu’un mois après la nomination contestée de Fatoumata Jallow Tambajang au poste de vice-président. Âgée de 68 ans, cette dernière avait dépassé de trois ans l‘âge limite alors fixé à 65 ans, suscitant quelques grincements de dents. Une des initiateurs de la coalition qui a porté Adama Barrow au pouvoir, Mme Tambajang a, depuis, hérité du ministère de la femme, avec un mandat de supervision de la vie-présidence dont cette modification de la Constitution lui ouvre désormais les portes.
Le Parlement a également voté un texte sur l‘âge de la retraite des magistrats qui passe de 70 à 75 ans. Ces deux projets ont été défendus à l’Assemblée nationale par le ministre de l’Intérieur. Selon Mai Fatty, ils devraient « faciliter et encourager la désignation de personnes qualifiées, compétentes et expérimentées dans les juridictions ou à la fonction ». Il ne reste plus maintenant leur promulgation par le président Adama Barrow.
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