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Quid de la transition politique après la mort d'Etienne Tshisekedi ?

Quid de la transition politique après la mort d'Etienne Tshisekedi ?

République démocratique du Congo

La mort d’Etienne Tshisekedi survient à un moment capital de l’histoire de la RDC. Au lendemain de son décès, le pays est plongé dans l’incertitude concernant le processus de transition.

Depuis son décès, les hommages se multiplient. Mais les craintes aussi. Car l’emblématique opposant jouait un rôle clé dans le processus de transition. Il avait été choisi pour mettre en place l’accord politique signé le 31 décembre 2016 après de longs pourparlers entre pouvoir et opposition, et supervisé par la Conférence des évêques catholiques du Congo (CENCO). En vertu de cet accord, un régime de transition doit être mis en place jusqu‘à l’organisation d’une élection présidentielle qui devrait avoir lieu avant la fin de l’année 2017.

Profondément attristé par la mort du Pdt #Tshisekedi. Qu'il repose en paix. Sans fléchir, poursuivons sa lutte pour la démocratie en #RDC pic.twitter.com/VySNAp0zcJ

— Moise Katumbi (@moise_katumbi) February 2, 2017

Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a souligné qu’il était important “pour la mémoire d’Etienne Tshisekedi et pour l’avenir de la RDC, que les espoirs suscités par cet accord se concrétisent rapidement pour une transition démocratique à la fin de l’année 2017”.

Dans un communiqué, la présidente de la Commission de l’Union africaine Nkosazana Dlamini Zuma décrit Etienne Tshisekedi comme une figure importante de la politique congolaise, et a déclaré que « la meilleure façon de rendre hommage à son héritage et son long combat pour la démocratie en RDC est de mettre pleinement en œuvre l’accord de la Convention Épiscopale Nationale du Congo Partenaires congolais du 31 décembre 2016 ».

Mais l’accord signé n’est toujours pas mis en œuvre, plus d’un mois après avoir été conclu. Un compromis a été trouvé : il y aura 53 ministres (dont 21 issus de la majorité présidentielle). Néanmoins, des blocages persistent toujours sur l’attribution des ministères et la désignation d’un Premier ministre.

C’est dire si le vide créé par sa mort va impacter la suite du dialogue politique. Avec l’emblématique Etienne Tshisekedi, l’opposition parlait (presque) d’une seule voix et avait une personnalité de poids pour tenir tête aux autorités congolaises.

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