Somalie
Les restrictions à l’immigration visant sept pays musulmans imposées par l’administration Trump poursuivent leur chemin avec leur lot de réactions. Dimanche, c’est l’athlète somalien – quadruple champion olympique – qui s’est dit inquiet d‘être durement touché par cette mesure.
Âgé de 33 ans, l’athlète Mo Farah est un Somalien d’origine. A 8 ans, il s’est rendu en Grande-Bretagne où il est devenu un athlète accompli, détenteur de quatre médailles olympiques dans les épreuves du 5000 m et 10 000 m, acquises en 2012 et 2016.
Depuis 2011, il vit aux États-Unis avec sa famille, dans l’Oregon, sur la côte-ouest américaine. Mais avec le décret signé vendredi par le président Donald Trump interdisant l’accès du pays aux citoyens de sept pays musulmans, dont la Somalie, Mo Farah se retrouve, comme de nombreux milliers de personnes, persona non grata aux États-Unis.
En effet, actuellement en Éthiopie où il s’entraine, l’athlète ne peut plus retourner aux États-Unis où sa famille l’attend, les compagnies aériennes ayant décidé de se plier à la mesure de Donald Trump. Sur son compte Facebook, Mo Farah a exprimé son désarroi.
“Le 1er janvier de cette année, Sa Majesté la reine m’a élevé au rang de Chevalier. Ce 27 janvier, il semble que le président Donald Trump ait fait de moi un étranger”, écrit le champion olympique sur sa page Facebook.
“Je suis un citoyen britannique qui vit aux États-Unis depuis six ans – je travaille dur […], paie mes impôts et élève quatre enfants dans un pays qu’ils considèrent être le leur. Désormais, on dit à moi et à beaucoup d’autres que nous ne sommes plus les bienvenus”, fustige l’athlète.
“Je vais devoir dire à mes enfants que papa ne va peut-être pas pouvoir rentrer à la maison, c’est très troublant”, poursuit le Britannique d’origine somalienne.
Le décret signé par le président américain Donald Trump portant sur la “protection de la nation” concerne sept pays que sont l’Irak, l’Iran, le Yémen, la Libye, la Syrie, le Soudan et la Somalie. Il ne devrait durer que 90 jours le temps de réexaminer les critères de sélection des ressortissants issus de ces pays. Mais dans le monde, cette mesure suscite une vague d’indignation.
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