Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

RD Congo : 16 ans après, les présumés assassins de Laurent Kabila crient justice

RD Congo : 16 ans après, les présumés assassins de Laurent Kabila crient justice

République démocratique du Congo

Il y a 16 ans, jour pour jour, Laurent Désiré Kabila – le tombeur de Mobutu Sese Seko en 1997 – se faisait assassiner dans son bureau du Palais de marbre par un simple officier de police du nom de Rachidi Mizele. Jusqu‘à ce jour, le procès ouvert aux lendemains de cette disparition subite piétine.

Ce lundi 16 janvier 2017, la République démocratique du Congo se souvient sobrement du décès du “Mzee” (le “Sage” en swahili), dont les présumés commanditaires continuent de crier justice.

Ils sont soit détenus, soit morts. Selon de nombreuses associations de défense des droits de l’homme, quarante-huit supposés responsables de l’assassinat de l’ancien président Laurent Kabila croupissent encore dans des prisons de Kinshasa et à Angenga, dans l’ex-province de l‘Équateur, dans les pires conditions.

En dépit de conclusions de la Commission internationale d’enquête qui avait évoqué un complot transfrontalier dans lequel se trouvent impliqués le Rwanda et l’Ouganda, le tribunal militaire qui a jugé l’affaire en RDC, n’a toujours pas clos le procès 16 ans après.

Une raison suffisante pour les délégués aux négociations directes sous l‘égide de l‘Église catholique d’exiger la libération de ces prisonniers. Les participants aux négociations estiment qu’il était du devoir de l‘État congolais d’assurer la tenue régulière du procès.

“Comme [il] ne l’a pas fait, ces personnes ont droit de recouvrer leur liberté et si l’État congolais a des raisons de considérer qu’il y a quand même des faits pour lesquels il faut une instruction, celle-ci devra être reprise à zéro, mais en respectant les standards d’un procès juste et équitable”, explique maître Georges Kapiamba, coordonnateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj).

L’appel des délégués n’a toujours pas obtenu de réponse de la part des autorités kinoises. En attendant, toutes les personnes condamnées crient à l’injustice et demandent que attention leur soit accordée.

Voir plus