Ethiopie
En plein tourmente sociale, le gouvernement éthiopien dresse une liste des présumés suspects qui seraient à la base des violences dans le pays.
Ce lundi, le porte-parole du gouvernement éthiopien Getachew Reda, a laissé entendre que des groupes armés étrangers s’entraînent dans les régions aux environs de la capitale Addis-Abeba.
Ces groupes, a-t-il estimé, financeraient les manifestants qui protestent depuis des mois dans ces régions contre ce qu’ils jugent être une expropriation de terres par le gouvenement.
Une référence probablement faite à la région de l’Oromia où des protestations anti-gouvernementales se multiplient depuis des mois. Pour Addis-Abeba, certains pays se cachent derrière ces protestations.
“Il y a des pays qui sont directement impliqués dans l’armement, le financement et l’entraînement” de ces manifestants. Le porte-parole du gouvernement a notamment cité l‘Érithrée qui partage une longue frontière avec l‘Éthiopie et avec qui les relations sont loin d‘être des plus cordiales.
L‘Égypte est également pointée du doigt. Le contentieux sur le fleuve du Nil qu’elle partage avec l‘Éthiopie ferait d’elle une potentielle suspecte.
Toutefois, Getachew Reda joue la nuance. Il a estimé que ces éléments armés pourraient ne pas avoir “le soutien formel” d’un quelconque gouvernement, mais qu’ils agiraient plutôt comme des “acteurs étatiques”.
L‘éthiopie et l‘érythrée, ennemies de longue date, se rejettent couramment des accusations de déstabilisation.
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