Gambie
C’est désormais officiel. Tout “adulte qui contracte volontairement un mariage au nom d’un enfant, qui pousse un enfant à contracter un mariage, qui aide, encourage ou participe à la célébration de toute forme de mariage d’un enfant commet une infraction et est passible d’emprisonnement n’excédant pas vingt ans”. Telle est la loi adoptée ce jeudi par le Parlement gambien.
Face aux députés, la ministre de la Justice Mama Fatima Singhateh, a défendu l’opportunité du projet par la nécessité pour le gouvernement gambien de “décourager une pratique persistant dans notre société”.
La nouvelle loi qui prévoit également 10 ans de prison pour les adultes qui apprennent l’existence d’un tel projet de mariage et “omettent volontairement de le signaler”, devrait ainsi décourager les potentiels contrevenants.
Il y a quinze jours, Yahya Jammeh déclarait l’interdiction du mariage des enfants avec effet immédiat dans son pays. Il avait alors instruit les députés de légaliser cette annonce par l’adoption d’une loi, avant l’anniversaire de son accession au pouvoir, ce 22 juillet.
La déclaration du président gambien à ce sujet avait capté l’attention dans la mesure où aucune disposition légale ne sanctionnait le mariage forcé. Jusqu’alors, la Constitution du pays ne stipulait que le mariage concerne des adultes consentants.
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