Afrique
La Confédération africaine de football doit se prononcer ce vendredi à Kigali sur sa décision d’apporter son soutien à un candidat à l‘élection du président de la FIFA.
Avec 54 fédérations-membres, la CAF est le plus important réservoir de voix pour l‘élection prévue le 26 février prochain à Zurich. La décision du Comité exéciutif aura donc forcément une influence sur l’issue du scrutin. Après plusieurs semaines de campagne, les propositions et les profils des différents concurrents sont connus.
L’Italo-suisse Gianni Infantino est le secrétaire général de l’UEFA qu’il a rejoint en 2002. Il en était l’un des avocats et a servi comme secrétaire général du Centre international d‘étude du sport. Son projet s’appuie sur la nécessité de réformer la FIFA dans l’intérêt de l’ensemble des 209 associations-membres.
Le Sud-africain Tokyo Sexwale est un militant anti-apartheid qui a été ministre dans son pays. À la FIFA, il a travaillé au sein de l’unité de lutte contre la discrimination. Son point de vue est que la fédération internationale doit être un socle d’unité.
Le prince Ali quant à lui voudrait remettre la transparence au coeur de la gestion du football mondial. Son ambition est de faire de la FIFA un modèle d’organisation éthique.
Le Français Jérôme Champagne a travaillé pour la FIFA pendant onze ans notamment comme conseiller de Sepp Blatter. Il a quitté Zurich en 2010. Il pense que l’instance faîtière du football mondial doit se réformer pour être performante dans l’avenir.
Pour l’instant, le président de la Confédération asiatique de football Salman Bin Ebrahim a virtuellement une longueur d’avance dans les papiers du Comité exécutif de la CAF.
La signature d’un accord de partenariat entre les confédérations asiatique et africaine il y a quelques semaines pourrait déjà lever un pan de voile sur les intentions des délégués africains. C’est en tout cas la conviction du prince Ali de Jordanie qui a ouvertement parlé d’une violation du code électoral de la FIFA.
Dans une interview au journal L’Equipe jeudi, le président de la CAF Issa Hayatou a rejeté ces accusations.
Alors que le Camerounais assure l’intérim à la tête de la FIFA, le choix de la CAF risque dans tous les cas faire beaucoup de bruits.
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