Nigéria
Les parents des filles de Chibok ont rencontré ce jeudi le président Muhammadu Buhari.
600 jours que les familles des lycéennes enlevées par Boko Haram attendent le retour de leurs fillettes. Exaspérées par cette longue attente et devant la lenteur de la promesse du président Buhari, les parents des 200 filles sont descendus dans les rues d’Abuja munis d’affiches à l’effigie de leurs fillettes pour mettre la pression au pouvoir de Buhari.
La manifestation s’est poursuivie jusqu’au palais présidentiel de la capitale fédérale nigériane. Après des heures d’attente, les parents des filles ainsi que l’organisation Bring Back Our Girls ont été reçus par le Chef de l’Etat, mais les mots du président nigérian les a laissés sur leur faim. “Le président a souhaité que nous nous accordions sur la question de nos filles. Il a montré son attachement à ce sujet et espère trouver rapidement une solution. Mais pour l’heure, nous allons continuer à mettre la pression” a déclaré la présidente de l’association Bring Back Our Girls, Oby Ezekwesili.
En avril 2014, 276 jeunes filles avaient été enlevées par Boko Haram alors qu’elles se préparaient à passer des examens scolaires, à Chibok, dans l’Etat de Borno dans le nord-est du Nigeria. En janvier, le gouvernement nigérian se disait prêt à négocier avec “une direction crédible” du mouvement islamiste Boko Haram en vue de la libération des 200 jeunes filles. “Nous sommes à la recherche d’une direction crédible de Boko Haram qui nous confirme que les jeunes filles sont toujours en vie”, a affirmé le président à l’occasion d’un nouveau programme d‘échange avec les auditeurs à la radio-télévision.
En juillet 2014, le président d’alors Goodluck Jonathan avait rencontré les parents des 200 lycéennes kidnappées par le groupe islamiste Boko Haram.
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