Afrique
Si des progrès ont été réalisés en Afrique cette année dans la lutte contre des maladies comme le paludisme, le continent fait toujours face à de nombreux défis sanitaires.
Les cas de décès dûs au paludisme sont tombés cette année en dessous d’un demi-million. Une avancée dans la lutte contre cette pandémie rendue possible notamment grâce à l’utilisation des moustiquaires. Il ne faut pour autant pas crier victoire, le ‘‘paludisme’‘:http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs094/fr/ demeure une réelle menace pour le continent.
Selon le rapport de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) publié en septembre, l’Afrique représente, en 2015, 89% des cas de paludisme et 91 % des décés dûs à cette maladie à l‘échelle mondiale.
Ebola
Cette année, on est parvenu à circonscrire l‘épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui avait démarré en 2013. En Guinée, Nubia, bébé d’un mois né porteur du virus, a quitté l’hôpital le 28 novembre dernier. Cette fillette est présentée par les autorités sanitaires comme le dernier cas d’Ebola.
Dans les pays concernés, des campagnes de vaccination contre des maladies comme la rougeole et la polio ont été initiées. Plus de trois millions d’enfants ont été vaccinés. “Aujourd’hui grâce à la sensibilisation qui a été faite autour d’Ebola, de larges pans de la population ont été vaccinés. ”, a déclaré Sarah Kaba, responsable d’un centre de santé dans un village au Libéria.
Baisse de la mortalité infantile
Autre bonne nouvelle cette fois-ci venue d’Afrique du Sud. La pays de Nelson Mandela a été le théâtre de l’implantation du plus petit stimulateur : le TPS, système de stimulation Micra transcathéter. Une première sur le continent réalisée au ‘‘Hee Groote Schuur hospital’‘:http://sbeta.iol.co.za/scitech/science/news/groote-schuur-pioneers-pacemaker-1861866, de Cape Town. Le dispositif permet un fonctionnement régulier du coeur et aide des patients souffrant de problèmes cardiaques.
L’Ouganda fait figure d’exemple en matière de lutte contre la mortalité infantile en Afrique subsaharienne. Nonobstant l’afflux de réfugiés venant des pays voisins sur son sol. Sa recette en la matière : la gratuité des soins dans certains centres et l’encouragement des femmes enceintes aux consultations prénatales. “Même si vous n’avez pas d’argent pour acheter des médicaments, on prend soin de vous. Voilà pourquoi nous venons ici (au centre de santé de Kisenyi en Ougnada Ndlr)”, affirme Esther Kabumo, réfugiée de la République Démocratique du Congo.
Le vih/sida et la tuberculose notamment continuent d‘être des problèmes majeurs de santé publique sur le continent.
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