Chine
Des scientifiques de l'université de Hong Kong ont développé une technique simple et peu coûteuse pour aider la police à faire la différence entre l’ivoire de mammouth légal et celui d’éléphant illégal.
Ce commerce, très lucratif, menace encore la survie des éléphants, malgré l’interdiction mondiale depuis 1989 par la CITES.
Le problème : les défenses d’éléphant sont souvent déguisées en celles de mammouth, animal éteint. Elles sont quasiment indiscernables à l’œil nu.
Les trafiquants mélangent souvent ces deux types d'ivoire pour échapper aux lois.
Une étude de l’université de Hong Kong montre que leur méthode repose sur la chimie. En analysant les isotopes de l’hydrogène et de l’oxygène, ils peuvent dater et identifier l’origine des ivoirs.
Les signatures isotopiques diffèrent selon que l’animal a bu et mangé dans un environnement actuel ou datant de milliers d’années.
Cette technique, rapide et abordable, nécessite un laboratoire. Elle peut fournir des résultats en quelques jours.
Elle offre donc un outil puissant pour renforcer la lutte contre le braconnage, et préserver les éléphants en danger.
Aujourd’hui, leur population est passée de 12 millions il y a un siècle à moins de 400 000.
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