Mpox : l'Afrique lance une riposte à 600 millions de dollars

La riposte est en marche contre l’épidémie de Mpox qui touche 12 pays sur le continent. Vendredi, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies et l'Organisation mondiale de la santé ont lancé le plan de riposte.

Il intervient trois semaines après que l’OMS a déclaré la vague de contamination au mpox en Afrique, ''urgence mondiale''.

La réponse à la pathologie doit durer 6 mois et nécessite 600 millions de dollars. Elle doit s’articuler autour de la surveillance épidémiologique, des tests de laboratoire et de engagement communautaire. En sus de la campagne de vaccination à venir.

Depuis le début de l'année, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies a enregistré plus de 5 000 cas de mpox confirmés pour 643 décès, ce qui représente une forte augmentation des infections et des décès par rapport aux années précédentes.

Les cas au Congo représentaient 91% du nombre total. La plupart des cas de variole au Congo et au Burundi, le deuxième pays le plus touché, concernent des enfants de moins de 15 ans. 

''Nous savons que nous vivons dans une sous-région très interconnectée, comme l'a montré la propagation au Burundi, à l'Ouganda et aux pays voisins d'Afrique de l'Est. Si l'on se souvient de l'autre épidémie mondiale qui s'est produite, nous avons constaté une propagation dans de nombreux pays, ce qui souligne, à mon avis, l'importance de ce plan. Comme je l'ai dit, nous avons classé les pays en fonction de leur degré de risque, là où la propagation est intense, comme c'est le cas dans l'est de la RDC et dans d'autres endroits où il y a transmission, et ensuite dans les pays où nous nous efforçons de renforcer la préparation et l'état de préparation pour faire face à l'apparition de cas, comme c'est le cas en Guinée'', a déclaré Matshidiso Moeti, directeur régional de l'OMS pour l'Afrique.

Sur le front vaccinal, la RDC épicentre de l'épidémie, a reçu jeudi un premier lot de 100 000 doses de vaccins.