Rwanda
Un message fort aux autres fugitifs et commanditaires du génocide qu’ils ne pourront jamais se soustraire à la justice. C’est ainsi qu'Ibuka, une association regroupant des survivants du génocide rwandais de 1994 a qualifié l’arrestation jeudi de Fulgence Kayishema en Afrique du Sud.
Il l'un des quatre derniers fugitifs recherchés pour leur rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda, en Afrique du Sud. Et est accusé de génocide, de complicité et d'entente en vue de commettre un génocide et de crimes contre l'humanité.
"C'est un grand soulagement pour Ibuka, pour les survivants du génocide, qui ont eu soif de justice pendant des années et des années. C'est donc une chose très positive, surtout en cette période de commémoration. ", s'est réjoui Naphtali Ahishakiye, secrétaire exécutif d'Ibuka.
Fulgence Kayishema aurait assassiné avec d'autres, plus de 2 000 hommes, femmes et enfants tutsis qui s'étaient réfugiés dans une église catholique à Nyange, dans le district de Kivumu.
"En tant qu'organisation de survivants du génocide, nous voulons qu'il soit jugé ici à Kigali, afin que les victimes et les survivants puissent suivre le procès.", a déclaré Naphtali Ahishakiye.
Nous avons peur que ces personnes meurent sans avoir été jugées, c'est pourquoi nous devons agir rapidement. "
Le désormais ex-fugitif doit comparaitre ce vendredi devant tribunal du Cap. Dans l’attente de son extradition vers le Rwanda".
Environ 800 000 Rwandais, de l’ethnie tutsie en majorité, ont été massacrés en 100 jours par des extrémistes hutus en 1994.
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