Angola
La confiance est le maître-mot des élections générales qui se tiennent en Angola ce mercredi. La présence d'observateurs dans les bureaux de vote apparaît indispensable.
Ils seront plus de 2 000, nationaux et internationaux, à être accrédités pour suivre le scrutin, dont 29 issus de la CPLP, la Communauté des pays de langue portugaise. Une délégation lusophone dirigée par l'ancien président de la République du Cap-Vert, Jorge Carlos Fonseca.
"La CPLP fait son travail, c'est-à-dire qu'avec ce nombre d'observateurs, compte tenu de la taille du pays, de l'importance relative des provinces, des circonscriptions, elle se concentrera sur la province de Luanda, Bengo, Cuanza Norte et Cuanza Sul. En tenant compte du fait que Luanda, par exemple, compte près de quatre millions d'électeurs, soit un tiers des électeurs, avec des échantillons de Bengo, Kwanza Norte et Kwanza Sul, je pense que cela peut donner une vision relativement positive et objective de ce qui se passera dans le processus électoral.", a déclaré, le Chef de la mission d'observation des élections CPLP.
L'Union européenne a pour sa part mandaté deux experts sur le terrain pour une mission plus longue que celle de la CPLP : ils suivront le processus jusqu'à d'éventuelles actions en justice. Leur rapport ne sera pas rendu public.
Du côté des observateurs angolais, on regrette le peu de temps accordé pour se former et on juge le processus d'accréditations trop rapide par rapport à d'autres élections.
Dans le même temps, plusieurs citoyens s'organisent pour vérifier si les résultats annoncés à Luanda, correspondent aux avis affichés dans chaque bureau de vote.
"Le citoyen a perdu confiance dans les organes de la CNE [Commission nationale électorale] et il utilise tous les moyens pour avoir confiance dans le résultat électoral. Parce qu'il y a un très faible niveau de confiance dans les institutions, les citoyens et surtout les jeunes, qui représentent environ 50 % de nos électeurs, créent cet environnement et cet effort pour croire au processus avec quelque chose de plus que les résultats officiels", explique Luís Jimbo, Observatoire électoral angolais
Outre la CPLP et les experts européens, l'Union africaine, la Communauté de développement de l'Afrique australe ou le Centre Carter des États-Unis sont quelques-uns des organismes qui se trouvent en Angola pour observer le processus électoral.
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