Kenya
Désormais pour utiliser les transports publics ou accéder à des bâtiments officiels, les Kényans devront montrer une preuve de vaccination contre le Covid-19.
C’est ce qu’a annoncé le ministère de la Santé il y a quelques jours, expliquant que le nombre de cas de contaminations est en hausse. Mais cette mesure divise la population, qui par ailleurs se demande par quels moyens le gouvernement compte l’appliquer.
« Ne nous faites pas peur en disant que nous n’aurons plus accès à ces services. Les services que vous nous fournissez sont indispensables, que je sois vacciné ou non, car c'est la raison pour laquelle nous avons un gouvernement. Nous n'avons pas de gouvernement pour les gens qui sont vaccinés ou ceux qui ne sont pas vaccinés, le gouvernement est pour tout le monde », explique Peter Ndugu Kinyanjui.
« Certaines personnes ne savent toujours pas où se trouvent les centres de vaccination, alors je demande au gouvernement de mettre en place des centres à l'extérieur des supermarchés et des centres commerciaux afin que les citoyens qui se rendent dans ces endroits aient la chance de se faire vacciner », explique Wicliffe Nyakamba.
À côté des réticents, il y a une partie de la population estime également que cette décision contribuera à augmenter le nombre de vaccinations.
« J'appelle ceux qui n'ont pas été vaccinés à se faire vacciner et il est juste que le gouvernement applique la directive », explique Ibrahim Thuo.
Depuis le début de la pandémie, le Kenya a enregistré plus de 270.000 cas de contamination au coronavirus. Mais les chiffres d'hospitalisation et de décès ont chuté au cours des dernières semaines.
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