Mali
Cinq mois après le coup d'État qui a renversé l’ancien président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, un décret gouvernemental a mis fin au règne du comité national pour le salut du peuple (CNSP).
Lorsque les militaires ont destitué l’ex chef de l’état, le 18 août dernier, la junte a brièvement gouverné le pays et est restée officiellement en place même après que les putschistes aient remis le pouvoir au gouvernement de transition civil intérimaire.
Une réalité qui a soulevé des questions sur l’influence continue de l’armée.
Les militaires maliens ayant également maintenus une forte emprise sur le gouvernement intérimaire. Avec notamment le colonel Assimi Goïta, leader du coup d'État et du CNSP, qui est actuellement le vice-président par intérim du Mali.
Les 15 membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qui a servi de médiateur dans les conflits politiques au Mali, avaient exhorté le gouvernement intérimaire à démanteler la junte le 12 janvier.
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