République démocratique du Congo
La cour d'appel de Paris a confirmé mardi le placement en détention provisoire de l’ancien chef d'un groupe rebelle congolais, mis en examen début janvier pour "complicités de crimes contre l'humanité" commis en 2002.
Arrêté fin décembre à Paris dans le cadre d'une enquête ouverte en décembre 2016. Mardi, lors d'une audience, il a contesté ces accusations et demandé sa libération sous contrôle judiciaire. Le parquet général de la cour d'appel a au contraire demandé la confirmation de l'incarcération.
" Roger Lumbala conteste formellement avoir été à la tête des forces armées qui ont commis les exactions. L'instruction visera à identifier la chaîne de commandement qui a commis les exactions et identifier quel a été son rôle " a réagi son avocate, Me Roxane Best. Et d’ajouter, "S'il est maintenu en détention, c'est simplement pour l'étiquette crime contre l'humanité".
Roger Lumbala, 62 ans, ancien député d'opposition, était à la tête du Rassemblement congolais pour la démocratie nationale (RCD-N).
Ce groupe armé, fondé en 1998, a été accusé de viols, d'exécutions sommaires, d'enlèvements, de mutilations et de cannibalisme dans l'Ituri (Nord-Est), par les Nations Unies.
Le rapport rendu public en 2010, documentait plus de 600 violations des droits de l'homme notamment pendant les deux guerres du Congo (1996 - 98 et 1998-2003).
L'arrestation de Roger Lumbala a soulevé l'espoir de personnalités et d'associations des droits de l'homme de mettre fin à l'impunité en RDC.
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