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Angola : les journalistes arrêtés ce week-end relâchés par la police

Les manifestations de ce week-end ont dégénéré dans la violence.   -  
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OSVALDO SILVA/AFP or licensors

Angola

Plusieurs journalistes arrêtés samedi , au cours d'une manifestation anti-gouvernementale dans la capitale angolaise Luanda ont été libérés ce mardi.

La police a procédé à une centaine d'arrestations durant la manifestation organisée par un groupe de jeunes personnes avec le soutiens du principal parti d'opposition UNITA. Celle-ci avait initialement été autorisée, avant d'être interdite en raison des nouvelles lois pour endiguer la Covid-19.

Les personnes arrêtées ont commencées à être jugées dans la capitale angolaise. Elles sont accusées de coups et blessures, ainsi que de dégâts matériels. De leurs côté les avocats dénoncent le comportement de la police.

"Je te déteste João Lourenço!", criait de colère un manifestant assis par terre, une entaille profonde sur sa jambe gauche.

"Il y a des signes d'agression, beaucoup d'entres eux ont du sang sur eux, sur leur t-shirts leurs habits. C'est un scénario qui montre une torture et est absolument condamnable" dénonce Maître  Laurindo Sahana, avocat de l'association "Mãos Livres" (Mains Libres)

Osvaldo Silva, un journaliste de l'Agence France Presse, affirme que ses collègues et lui ont été victime de violences policières.

"Ils m'ont demandé de partir, puis ils m'ont poussé et battu. Ils m'ont plaqué au sol et ont commencé à me frapper avec des bâtons. Ils ont pris mon téléphone et voulait garder mon appareil photo" déplore le collaborateur de l'AFP dans le pays. "Ils m'ont ensuite mis dans un fourgon où il y avait plein de policiers armés de bouclier à l'intérieur. Ils m'ont demandé d'effacer mes photos, et j'ai été obligé de le faire" explique Osvaldo Silva.

Neusa e Silva, correspondante de Euronews dans le pays, était présente au tribunal de Luanda.

"Nous apprenons de l'union des journaliste angolais que les journalistes arrêtés ont été libérés, en principe sans avoir été jugé. Il y a tout juste un instant, une autre tentative de manifestation s'est déroulée ici, devant le Tribunal, mais celle-ci a été empêchée par le Police Nationale."

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