Egypte
Des images de personnages bibliques au creux d’une colline, Marius Dybich, alias Mario, puise dans la bible, l’inspiration dont il a besoin pour sculpter l’intérieur accidenté des septs Eglises rupestres et des chapelles du monastère Saint-Simon, taillé dans le roc, sur les collines Mokkatam du Caire.
“Mokkatam”, un nom qui tire son origine de la première œuvre du sculpteur, dans laquelle il représente l’histoire du miracle du déplacement de la colline de Mokkatam au Xe siècle par Simon le tanneur, pour prouver la force de la foi chrétienne.
Un travail de longue haleine puisqu’il a fallu dix ans à cet artiste polonais pour répondre aux souhaits du curé de l‘Église qu’il a rencontré au début des années 1990.
“Saint-Simon m’a encouragé à faire le travail de sculpture. Je n’ai jamais pensé que j’aurais du talent et ce n’est pas quelque chose que j’avais prévu”, a-t-il déclaré.
En 23 ans passé en Egypte Mario aura réalisé environ 70 œuvres, un exploit pour cet homme âgé de 51 ans, qui au départ n’avait aucune expérience de la sculpture.
Marié à une Égyptienne, l’artiste n’a toujours pas la nationalité égyptienne. Pourtant, il ne s’imagine pas vivre ailleurs qu’au Caire, cette terre d’adoption sur laquelle il a tissé des liens d’amitié très étroits et partagé des expériences uniques.
Sur les murs de la vaste caverne qui peut accueillir jusqu‘à 20.000 personnes pour des rassemblements religieux de masse, les œuvres de l’artiste prêchent l‘évangile telle une bible ouverte.
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