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Gabon-Kevazingogate : quel espoir pour Maganga-Moussavou ?

Gabon-Kevazingogate : quel espoir pour Maganga-Moussavou ?

Gabon

Au Gabon, le kevazingogate ou affaire de la disparition des containers, est loin de connaître son épilogue. L’ancien vice-président Pierre Claver Maganga-Moussavou entend porter plainte contre l‘État gabonais.

Démis de ses fonctions de vice-président du Gabon, Pierre Claver Maganga-Moussavou entend porter plainte contre l‘État gabonais. Selon le site Gabonactu, l’information a été donnée jeudi par son avocat Jean Pierre Moumbembé.

Le désormais ancien vice-président estime en effet avoir été victime d’un « outrageux et ignoble complot dans l’affaire Kevazingo. Ce que la presse gabonaise appelle kevazingogate, c’est cette affaire relative à la disparition en mars dernier de 353 conteneurs de bois kevazingo, au port d’Owendo au sud de Libreville. L’affaire a également fait perdre son poste de ministre des forêts et de l’environnement Guy Bertrand Mapangou.

>>> LIRE AUSSI : Gabon – Disparition de conteneurs de bois : Ali Bongo aux trousses des auteurs Un moyen « qui a servi à justifier aux yeux du monde entier son éviction scandaleuse », a déclaré Me Moumbembé. « Je peux vous dire qu’il m’est arrivé de rencontrer rarement le chef de l’État et presque jamais seul-à-seul. Cela fait même plus d’une année que je n’ai pas rencontré le chef de l’État », a déclaré mercredi Maganga Moussavou lors d’une conférence de presse.

Un véritable bras de fer politico-judiciaire à venir entre le président du Parti social-démocrate (opposition) nommé en août 2017 et le clan Bongo. Un clan qui, au pouvoir depuis près d’un demi-siècle, a visiblement la mainmise sur toutes les institutions ou tous les leviers du pouvoir.

L’espoir d’obtenir gain de cause devant la justice paraît donc très mince pour Maganga-Moussavou. À moins que l’ancien maire de Mouila soit aussi créatif que David pour en découdre avec le quasi-indéboulonnable empire « bongoiste ».

Toutefois, si la politique se nourrit parfois des conjonctures, nul ne peut pour l’instant prédire avec exactitude ce que pourra coûter le kevazingogate au régime d’Ali Bongo Ondimba.

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