Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Congo : pourtant retenue, une formation boude la liste des partis politiques reconnus par le gouvernement

Congo : pourtant retenue, une formation boude la liste des partis politiques reconnus par le gouvernement

Congo

La publication de la liste des partis politiques légalement reconnus continue de faire débat au Congo. Y compris la Dynamique pour la nouvelle éthique républicaine et la démocratie (DNERD), un parti de l’opposition qui a pourtant été retenu par le ministère congolais de l’intérieur.

C’est quasiment la première sortie de la Dynamique pour la nouvelle éthique républicaine et la démocratie (DNERD) depuis le référendum constitutionnel de 2015. Un communiqué final d’une session extraordinaire tenue le 1er juillet à Pointe-Noire, restitue la position de ce parti d’opposition sur la situation politique qui prévaut au Congo depuis la réélection contestée de Denis Sassou-Nguesso en mars 2016.

Parmi les points abordés, la liste des partis politiques légalement reconnus en République du Congo. Le 12 juin dernier, le ministère congolais de l’intérieur publiait à l’issue d’une réunion tenue avec des partis politiques tant de la Majorité que de l’opposition la liste définitive des formations politiques (associations et/ou partis) autorisés à mener des activités politiques sur le territoire congolais.

Figurant pourtant parmi les 55 partis retenus, la DNERD veut mettre « un point d’honneur » à plaider en faveur des partis exclus. « Il s’agit d’une volonté manifeste d’exclure certaines figures emblématiques de la vraie opposition congolaise », explique le document de 2 pages.

Solidarité oblige…

Parmi les partis frappés par cette mesure du gouvernement congolais, la Convention pour l’action, la démocratie et le développement (CADD) d’André Okombi-Salissa détenu en prison pour « détention illégale d’armes et munitions de guerre », Unis pour le Congo (UPC) de Paulin Makaya lui aussi en prison, le Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail (MUST) de Claudine Munari et l’Union Patriotique pour le Renouveau National (UPRN) de Mathias Dzon.

Quant à la DNERD, elle fait partie des formations retenues par le gouvernement congolais. Mais, solidarité oblige, elle ne s’est pas empêchée de dénoncer la décision. « Nous militons pour l’installation d’une vraie démocratie au Congo. Nous ne pouvons donc pas dormir sur nos lauriers dans la mesure où les acteurs qui œuvrent à jeter les bases solides de la démocratie sont mis à l‘écart par la dissolution de leurs espaces d’expression », explique Crépin Gouala, président du parti.

>>> LIRE AUSSI : Congo : le chef de l’opposition règne sans gouverner

>>> LIRE AUSSI : Congo : une ONG plaide pour une liberation définitive du journaliste Dombé-Bemba

>>> LIRE AUSSI : Norme ITIE : le Congo restera-t-il pays conforme ?

Voir plus