Nigéria
‘‘Benin City ‘’, au Nigeria, véritable plaque tournante de l’immigration clandestine. La cité est connue pour être le point de départ des jeunes filles qui vont ‘‘se débrouiller’‘, selon le language courant, vers l’Italie ou la France. Ici, il est interdit de prononcer le mot prostitution.
Dans cette ville, les femmes issues pour la majorité des millieux pauvres n’ont pas les moyens de rejoindre l’Europe. Mais les cartels de la drogue pillulent à ‘‘Benin City’‘, il leur suffit de tomber sur une madame ‘‘patronne’‘ qui organise le voyage, fournit de faux papiers et la promesse d’un emploi bien rémunéré.
Arrivées en Europe, elles se retrouvent dans les rues de Palerme ou de Paris, vendant du sexe entre 5 et 15 euros la passe, pour rembourser une dette de 20 000 à 50 000 euros.
D’autres filles rejoignent l’Europe via la Libye.
C’est du Nigéria que part le plus grand contingent de migrants vers l’Italie. En 2016, environ 37 000 migrants ont été recencés, la majorité provenant de ‘‘Benin City’‘, selon l’Organisation Internationale pour les Migrations. En 2013; ils étaient 433 et en 2014, près de 5 000.
Les expériences des survivants et rapatriés n’empêchent pas à ces dernières de nourrir leur rêves, bien décidées à aller se ‘‘débrouiller’‘. Miracle est revenue d’Italie il y a deux ans, mais ne rêve que d’une chose : retourner en Europe pour fuir la misère de son pays.
Dans les rues de la ville, la pauvreté ambiante se mêle aux innombrables églises évangélistes et aux bureaux de transfert d’argent d’où l’on reçoit l’argent des enfants partis “se débrouiller” à l‘étranger.
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