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Boko Haram : 9 soldats tués dans le nord-est du Nigeria (nouveau bilan)

Boko Haram : 9 soldats tués dans le nord-est du Nigeria (nouveau bilan)

Nigéria

Neuf soldats ont été tués et 14 manquent à l’appel après un raid mené cette semaine par les jihadistes de Boko Haram contre un poste militaire dans le nord-est du Nigeria, selon un nouveau bilan, a-t-on appris jeudi de sources sécuritaires.

Un précédent bilan faisait état de cinq morts et cinq blessés, selon les même sources.

Lundi soir, des dizaines de combattants, soupçonnés d’appartenir à la faction dirigée par Abou Mosab Al Barnaoui, avaient pris d’assaut un poste de contrôle militaire à l’entrée du village de Sabon Garin Kimba, à environ 150 kilomètres au sud-ouest de la capitale de l’Etat du Borno, Maiduguri.

Les jihadistes équipés d’armes lourdes avaient ouvert le feu sur les soldats, qui avaient riposté avant de finalement battre en retraite.

“Le nombre de morts de notre côté est passé à neuf avec la découverte de quatre autres corps appartenant à nos troupes”, a déclaré à l’AFP un officier nigérian sous couvert d’anonymat.

“Depuis l’attaque, 14 autres soldats manquent encore à l’appel. Leur sort reste inconnu”, a-t-il ajouté.

Mustapha Karimbe, membre d’une milice anti-Boko Haram à Biu, à une cinquantaine de kilomètres, a confirmé ce bilan, évoquant la découverte de “quatre autres corps de soldats tués”.

Quatorze soldats ont également disparu depuis l’attaque et “nous craignons qu’ils aient été enlevés par les terroristes”, a affirmé le milicien.

Les attaques contre des positions de l’armée et de la police se sont multipliées ces dernières semaines et c’est la deuxième fois que le même poste de contrôle est visé en moins d’un mois.

Début avril, des insurgés ont également attaqué et incendié une base militaire à Wajirko, à 150 kilomètres de Maiduguri, après d’intenses combats avec des soldats qui, là encore, avaient battu en retraite.

Al Barnaoui, fils du fondateur de Boko Haram Mohammed Yusuf, a été désigné en août dernier par l’organisation Etat islamique (EI) – à laquelle Boko Haram a prêté allégeance – pour remplacer Abubakar Shekau, à la tête du mouvement depuis 2009.

Depuis, les deux chefs dirigent des factions dissidentes aux ambitions contrastées, Barnaoui reprochant à Shekau de perpétrer des massacres de masse contre les civils, plutôt que de se concentrer sur les cibles militaires.

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