Gambie
Les Américains invitent leurs citoyens en Gambie à quitter le pays actuellement dans un état d’incertitude politique.
La situation devient de plus en plus inquiètante en Gambie. La preuve, l’ambassade des États-Unis à Banjul a convoqué ses citoyens vendredi 6 janvier pour leur demander de quitter ce petit pays d’Afrique de l’Ouest en proie à une crise politique. Dans la même lancée, l’ambassade britanique à Banjul aurait aussi demandé à ses ressortissants de se préparer pour quitter le pays le plus tôt possible.
Cette incertitude politique dans le pays est le résultat du refus du président Yahya Jammeh de transférer le pouvoir exécutif après avoir perdu les élections présidentielles du 1er décembre selon les résultats déclarés par la Commission électorale indépendante (CEI).
Le parti de Jammeh, l’Alliance pour la réorientation patriotique et la construction (APRC) avait déposé un recours auprès de la Cour suprême le 13 décembre 2016. La première audience de l’affaire est prévue pour le 10 janvier 2017 ; neuf jours avant l’investiture d’Adama Barrow – le président élu.
Il y a quelques jours, le chef d‘État-major de l’armée, le lieutenant-général Ousman Badgie, avait réitérer le soutien de l’armée à soutenir Jammeh, le président sortant. Les tractations de la CEDEAO pour dissuader Jammeh à rendre le pouvoir n’ont pas encore porté de fruits jusqu’ici.
Les chefs d‘États des pays de la CEDEAO ont prévu de se réunir après l’investiture du dirigeant ghanéen pour discuter de la crise gambienne. “Des décisions majeures sont attendues à l’issue de cette rencontre”, avait déclaré à la presse Garba Shehu, le porte-parole du président nigerian à Abuja.
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