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République centrafricaine : plus de 10 000 enfants privés d'école

République centrafricaine : plus de 10 000 enfants privés d'école

République Centrafricaine

La guerre civile en République centrafricaine a eu des conséquences considérables sur l‘éducation. Selon un rapport des Nations unies, 10 000 enfants n’ont pas pu retourner en classe en cette rentrée scolaire 2016.

La rentrée académique 2016-2017 fixée au 19 septembre a été plombée à certains endroits de la République centrafricaine. Les séquelles de la guerre civile qui a sinistré ce pays de l’Afrique centrale pendant environ deux années, sont bien visibles dans le système éducatif.

Selon l’ONU, ils sont quelques 10 000 enfants qui n’ont pas pu aller en classe pour cette année. La raison ? Près de 400 écoles – estime le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) – sont restées fermées à cause de la crise. Certaines incendiées et d’autres pillées et vandalisées.

Quant à celles restées ouvertes, elles sont pour la plupart sous occupation de groupes armés. Ces derniers en ont fait leur base et refusent de s’en aller, malgré les injonctions faites par la Mission de maintien de la paix en République centrafricaine (Minusca).

La Minusca a en effet exigé de ces milices qu’elles quittent les écoles, au quel cas elle se verrait obliger d’employer la force. Mais rien n’y fit.

Par ailleurs, les élèves habitant la banlieue de la capitale Bangui ont eu du mal à rejoindre la ville pour la rentrée des classes, en raison de l’instabilité sécuritaire.

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Une situation que déplore la cheffe de la communication de l’Unicef en Centrafrique, Donaig Le Du. Elle a rappelé que les écoles n’avaient aucune affiliation politique, et par conséquent, elles devraient être épargnées en cas de conflit.

Le conflit intercommunautaire en RCA qui opposait les milices de la Seleka à majorité musulmane aux anti-Balaka, à majorité chrétiens et animistes, a déchiré le pays deux ans durant, avec entre 3000 et 6000 morts et près d’un millions de déplacés.

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Après une certaine accalmie qui a suivi les premiers mois de l‘élection du président Faustin-Archange Touadéra en février, des attaques ont résurgi ces dernières semaines faisant des morts à Bangui et dans certains villages.

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