Egypte
Les trois journalistes égyptiens arrêtés dimanche au Caire seront jugés samedi prochain, a annoncé ce mardi le bureau du procureur.
Il s’agit du président du syndicat des journalistes, du secrétaire général de l’organisation et du chef de sa commission des libertés, à qui il est reproché d’avoir abrité deux reporters recherchés par la police. Après 24 heures de garde à vue, Yehya Kallache, Gamal Abdelrahim et Khaled Elbashy ont été libérés sous caution tard lundi soir. Mais, ils restent toujours sous le coup d’une enquête pour ‘‘diffusion de fausses informations’‘, après avoir dénoncé un régime en guerre contre le journalisme.
Ce jugement fait suite au raid de la police début mai dans les locaux du syndicat pour arrêter les deux journalistes accusés d’incitation à manifester. Ces arrestations ont été condamnées par les organisations de défense des droits de l’homme. Dimanche, Amnesty international a, dans un communiqué dénoncé l’interpellation des trois journalistes qui, à ses yeux, constitue une “répression sans précédent pour la liberté de la presse” en Egypte et “l’attaque la plus flagrante contre ses médias depuis des décennies”.
Les journalistes égyptiens subissent de plus en plus des attaques du pouvoir en place. Certains avaient récemment manifesté pour protester contre ce qu’ils qualifient de “recul” de la liberté de la presse, trois ans après l’arrivée au pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi, après avoir destitué son prédécesseur islamiste Mohamed Morsi.
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