Eléphants
La Convention sur le commerce d’espèces sauvages menacées (CITES) doit se tenir à Johannesburg en septembre. À l’approche de cette réunion, les positions sont tranchées sur la légalisation ou non de la vente des ivoires ou encore des cornes de rhinocéros.
Dimanche, certains pays d’Afrique australe ont fait leurs propositions à la CITES. Sur la question, la Namibie, la Tanzanie, le Swaziland et le Zimbabwe partagent le même point de vue. Pour ces pays, légaliser le commerce de l’ivoire permettra de lutter efficacement contre le braconnage et préserver les autres espèces animales.
La ministre des affaires environnementales a souligné que son pays pourrait lever l’interdiction sur le commerce des cornes de rhinocéros si les conditions étaient réunies. Quant au Kenya, il s’oppose au commerce de d’ivoire. Pour lui, ce serait légaliser le trafic et offrir une protection aux braconniers. Le pays a d’ailleurs récemment incinéré 105 tonnes d’ivoire.
Pendant ce temps, en Tanzanie, Yang Fenglan , surnommée la reine de l’ivoire doit comparaître ce lundi à Dar es Salam. Elle est accusée de diriger le plus vaste réseau de trafic d’ivoire en Afrique.
La corne de rhinocéros est très prisée en Asie, notamment en Chine et au Vietnam, où on lui prête des vertus thérapeutiques, non prouvées scientifiquement. Certains militants appellent à la levée du moratoire sur le commerce international de cornes de rhinocéros et espèrent que les pays présenteront une proposition allant dans ce sens à la convention.
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