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Vers un baril de pétrole à 20 dollars?

Vers un baril de pétrole à 20 dollars?

Secteur pétrolier

La chute des cours du pétrole se poursuit.

Le baril est récemment passé sous la barre symbolique des 30 dollars avant de remonter légèrement, une première depuis décembre 2003. Selon la banque américaine Morgan Stanley, le prix du baril d’or noir pourrait même tomber à 20 dollars. L’institution financière justifie cette annonce par les prévisions sur l’appréciation du dollar américain.
«Compte tenu de l’appréciation continue du dollar américain, un scénario avec des prix du pétrole de 20 à 25 dollars est possible à cause de la monnaie» ont expliqué les analystes de Morgan Stanley arguant de ce qu’il y a une étroite corrélation entre les cours du pétrole et la monnaie américaine. Ainsi, le prix du pétrole pourrait connaître une autre baisse d’entre 10 et 25% si le dollar venait à s’apprécier de 5%.

Outre la bonne forme du dollar, les analystes soulignent comme facteurs de cette dégringolade du prix du pétrole, le ralentissement de l‘économie chinoise, la poursuite de l’exploitation par les compagnies nord-américaines et par conséquent la saturation des réserves d’or noir.

Lundi, la Bourse de Shanghai a baissé de plus de 5%, soit sa plus forte dégringolade depuis septembre 2015. Malgré l’optimisme de Pékin qui garantit de la stabilité de son système financier, des inquiétudes persistent sur l’efficacité des politiques de redressement menées par Pékin qui a récemment dévalué sa monnaie, le yuan.

Les cours du pétrole sont tombés le 11 janvier à leur plus bas niveau depuis décembre 2003 à New York. Le cours du baril de light sweet crude (WTI), 31,41 dollars pour livraison en février, a perdu 1,75 dollar sur le New York Mercantile Exchange, soit son plus bas niveau de clôture depuis plus de 12 ans. Il avait déjà chuté de plus de 10% la semaine précédente.

Le prix du baril du pétrole a chuté de 70% en moins de deux ans, ce qui nous a contraint à des réajustements #ConfBBN

— Bilie-By-Nze (@BilieByNze) 6 Janvier 2016

L’on redoute désormais une nouvelle sortie des pays africains dont les économies sont pour beaucoup dépendantes des hydrocarbures. En avril 2015 déjà, 18 pays membres de l’Association des producteurs du pétrole africain (APPA), préoccupés par la chute des cours du pétrole brut, avaient exigé une baisse globale de la production d’or noir afin de stabiliser les cours sur le marché mondial.