Nigéria
Une partie des habitants a accueilli favorablement la décision de la justice islamique d’appliquer la peine capitale à Abdul Nyass pour blasphème.
L’option prise par les juges d’appliquer la peine capitale au prêcheur soufi est globalement bien accueillie par les habitants de la ville de Kano. L’homme comparaissait devant le tribunal islamique pour des faits supposés de blasphème à l’encontre du prophète Mohamed lors d’un rassemblement en hommage au Cheikh Ibrahima Nyass. Le religieux nigérian aurait suggéré que le mystique sénégalais de la confrérie de Tijaniyya était plus puissant que le prophète.
L’annonce de la décision de la Cour a été suivie d’un calme plat dans la ville de Kano.
Un signe d’importance quand on sait que la métropole du nord du Nigéria a été secouée par une vague de protestations et de violentes manifestations après que des accusations de blasphème aient été portées contre Abdul Nyass en mai 2015.
Abdul Nyass appartient à la branche Sufi de l’Islam dont l’interprétation du coran diffère de celle de la majorité sunnite. Il est accusé d’avoir émis des commentaires jugés critiques envers l‘œuvre du prophète Mohamed. Le tribunal a dû tenir le procès en secret pour éviter l’irruption de nouvelles violences. En plus de M. Nyass, neuf autres personnes ont été condamnées à mort dans le cadre de la même affaire en juin. A l’occasion de leur procès, des centaines de jeunes religieux ont mis le feu au tribunal en guise de protestation.
Aller à la video
L'Afrique comptera 65 % de millionnaires en plus au cours de la prochaine décennie
Aller à la video
Affaire Escobar du Sahara : un youtubeur marocain condamné à quatre ans de prison
00:39
USA : le Nigérian Tunde Onakoya bat le record du marathon d'échecs
01:05
USA : le Nigérian Tunde Onakoya s'attaque au marathon d'échecs
01:09
USA : BNP Paribas poursuivi pour "complicité de génocide" au Soudan
01:02
Arrêt sur images du 15 avril 2024